La terre verte, provient d’un minéral appelé Glauconite. Il est fait de silicate de fer et de potassium hydraté et beaucoup pensent qu’il provient d’anciens dépôts océaniques. Les Amérindiens Coast Salish du nord-ouest du Pacifique ont été l’une des premières cultures au monde à l’utiliser (plus de mille ans avant les anciens Romains, Grecs ou Égyptiens).
Après avoir testé de nombreux pigments de terre verte à travers le monde, nous avons choisi ce vert riche d’une carrière en France. Avec des nuances jaunes, il est plus translucide lorsqu’il est utilisé seul et devient un vert riche et opaque lorsqu’il est mélangé avec du blanc de titane.
Utilisée depuis l’Antiquité, elle fut beaucoup employée par les peintres de la Renaissance, notamment en sous-couche des tons chairs qu’elle rendait plus réalistes (verdaccio).
Elle est aussi appelée « terre de Vérone », d’après le gisement d’où elle était extraite.
Elle est classée dans le Colour Index sous le code PG23.
Verdaccio
Composé, selon Cennino Cennini, d’« une partie de noir, de deux parties d’ocre jaune », il résultait en un vert clair grisâtre, proche de la terre verte, qui servait de sous-couche pour les fresques. Cette tonalité neutre aidait à définir les valeurs du motif.
Ce fond coloré ou imprimeure verdâtre permet un traitement des carnations plus subtil et réaliste, valorisant les couleurs chaudes qui le recouvraient.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OK